On est confiné, mais certainement pas la police qui on l’a vu fait ce pour quoi elle existe surveiller, punir, et violenté les population vues comme dangereuses. La police notre sujet du jour avec cette question les féministes détestent-t-elle la police ? Et dans la deuxième partie, je reviens sur ce que signifie le militantisme.

Lecture

Extrait du ” Autodéterminiation et autonomie” Circé Deslisle – AssiégéEs #2
Ambiance sonore

LilBirdLeii – Mèsi (beat by Timothy Infinite)

En France il arrive souvent  que l’éducation Nationale dise au parents Noirs de pas parler leur langue à la maison pour ne pas « perturber » les enfants, dans l’apprentissage du français, alors que ce genre de conseil n’est pas donné au parent anglophone, japonais, italien ou meme suédois.

Pour les parents issus de milieux populaires haïtiens qui ne maitrisent pas le français, ne pas parler créole n’est pas une option donc de fait les enfants meme si ils ne parlent pas, comprenne parfaitement, par contre on remarque que pour ceux issue des classe moyenne et supérieur en Haiti, il y a un fort investissement de français au détriment du creole haitien ce qui résulte avec des enfants qui sont de culture haïtienne mais qui ne parlent ni ne comprennent le créole.

Pour parler de la transmission  de la langue Fania Noël  reçoit Wynnie Lamour, professeure  de creole haïtien au Center for Latin American and Caribbean Studies  et la Law school de New-York University, et la fondatrice de The Haitian Creole Language Institute

 

Le cul-de-sac de la politique à l’époque du confinement : dans cet épisode je parle des tendances à mobiliser la situation en avançant des arguments semblables à ceux de Thanos (Avengers Endgame) ou Malthus

Et dans la deuxième partie : F*ck la productivité

Ambiance sonore

Papa Gede – Naïka
Kanse – Kaï et  Rutchelle Guillaume

Extrait lecture

Extrait du “Triangle et l’hexagone. Reflexion sur une identité noire” Maboula Soumahoro

Illustration : Insta lamine2crayon_

 

Medam yo Ranse revient avec la série diasporique : les invitées de Fania Noël contrairement à l’habitude font partie de la diaspora haïtienne.

Notre numero d’aujourd’hui est consacré aux femmes haïtiennes qui exercent ce metier invisible et subalterne dans les foyers mais aussi dans l’hostellerie, les bureaux et les industries. Avec notre invitée la sociologue Rose-Myrlie Joseph, nous discutons du parcours de migration des femmes haïtiennes qui ont quitté Haiti pour la France, et se sont retrouvées à exercer cette profession.  Une situation qui pour la plupart devait être temporaire mais qui a duré. On fera aussi le comparatif avec la situation des femmes de menage haïtiennes en Haïti et en France.

Rose-Myrlie Joseph est chercheuse associée au laboratoire Ladirep (Langages, Discours, représentations) de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) ainsi qu’au Laboratoire de changement social et politique (LCSP) de l’Université Paris-Diderot (Paris 7).

Responsabilités financières, logistiques, juridiques mais surtout émotionnelles. Les femmes forment le gros du bataillon lorsqu’il s’agit de familles mono-parentales, laissées à elles-mêmes pour trouver les solutions pour faire beaucoup avec très peu. Dans cet épisode Fania Noël reçoit deux mères célibataires pour nous parler de leur multiples casquettes, journées à rallonges et défis.

Invitées :

Marie Frantzie Jean Simeon, depuis maintenant plus de 20 ans elle exerce avec passion le metier de Journaliste / Productrice d’émissions Radios et télévisées , en parallèle elle est responsable culturelle dans une école privée à Port-au-Prince. Mère célibataire divorcée, elle a élevé seule son fils Sebastien qui a aujourd’hui 20 ans.

Jolette Joseph, femme professionnelle et mère d’une petite fille, est très engagée dans sa communauté où elle fait du bénévolat parfois en animant des ateliers de formation pour les jeunes sur la problématique de genre incluant les relations de pouvoir entre les hommes et les femmes dans la société et la participation des femmes dans les espaces de pouvoir. Elle est très présente sur les réseaux sociaux, particulièrement Facebook où elle partage ses idées sur ce qui se passe dans le pays.

 

Dans cet épisode on parle d’un archétype particulier : les minoritaires™, spécialistes dans la posture de minoritaire dans les espaces où ils/elles ne peuvent pas faire de différence ou qui ne sont pas politiques, au passage en pillant les espaces créer par les organisations noires.

Je me penche ensuite sur la dépolitisation de la notion des réparations.

Ambiance sonore

Lous and the Yakuza – Dileme

Mizik Mizik – Webe

Pour aller plus loin

Extrait de lecture texte “Afrofem” de Mwasi-Collectif

Lien en bio

 

 

Piece  d’identité, extrait d’archive d’acte de naissance, formulaire de la DGI, certificat prenuptial, 4500 Gourdes : c’est ce qui est nécessaire pour se marier. Sans oublier  d’avoir l’age legal requis (et ne pas être marié). Au gré des goûts et des bourses de chacun,  on peut y ajouter les strass et la paillettes, en illimité ainsi que  les gâteaux à étages.  À quoi sert le mariage ?  du point de vu societal, juridique, mais aussi personnel et religieux.

Avec nos 2 invitées Souzen Joseph, journaliste, présentatrice à la TNH et militante féministe dans l’organisation Neges Mawon.  
Naed Jasmin-Désiré, avocate, entrepreneure, ancienne rédactrice en cheffe de Ayibopost, mais aussi conseillère spirituelle de couple.

Dans ce numéro qui tourne autour de l’argent, la richesse, et la travail, je reprends en première partie un débat vieux comme twitter “La classe efface-t-elle la race ? “. Ensuite je vous parle du concept de travail émotionnel “Emotional labor”, son origine théorique et comment il est dévoyer dans des approches libérales et individualistes.

Ambiance sonore

Awori X Twani – Cortex Iuxta
Larose – Aksidan

Pour aller plus loin

Arlie Hochschild’s (1983) The Managed Heart

Extrait de lecture texte “En quoi le panafricanisme pourrait-il nous concerner, nous les « Antillais »? ” de Joao Gabriell