La réalisatrice est le dernier exemple en date de ces nombreuses femmes publiques étalant leur aversion pour les féminismes et leur soutien sans faille à leurs amis, collègues ou partenaires. Nouvelle démonstration du chemin qu’il reste à parcourir contre le patriarcat.

L’actualité post-MeToo (César, Cannesprocès Johnny Depp et Amber Heard, affaires PPDA, Depardieu, Quatennens…) a offert à de nombreuses femmes publiques l’occasion d’étaler l’étendue de leur aversion pour les féminismes et leur soutien sans faille à leurs amis, collègues ou partenaires. Dernier exemple en date : Maïwenn. Contrairement aux militantes antiféministes déclarées des rangs conservateurs, les personnalités comme Maïwenn enveloppent leur antiféminisme dans une défense de l’« humanisme » et une « critique des deux parties », en se positionnant contre la « victimisation des femmes ».

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« Peut-être 2019 », « L’anniversaire en 2011 », « L’annonce du cancer », « Les 80 ans de Nana »… Cela faisait deux semaines que Dana est aux prises avec un monologue interne. Deux semaines également qu’elle fonctionne en pilote automatique, suivant à la lettre LA to-do list. La veille de l’enterrement, elle avait prémédité de s’enfuir dans la maison familiale pour éviter les condoléances, les anecdotes sur sa défunte mère, et ces visages qui avaient disparu pendant les trois séances de chimiothérapie. Un stratagème qui s’était révélé inutile, d’abord au funérarium, et maintenant à la réception où son père est le centre de l’attention.

Déambulant entre la cuisine et le salon pour s’assurer que les invité·es ne manquent de rien, Dana, que tout le monde décrit comme une « fille à papa », rumine la rancœur qu’elle éprouve pour son père : rien n’y fait, même si le voir ainsi perdu et déboussolé dans cette maison qu’il lui faudra habiter seul après trente-cinq ans de mariage fait naître en elle un soupçon de compassion. 

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