Piece  d’identité, extrait d’archive d’acte de naissance, formulaire de la DGI, certificat prenuptial, 4500 Gourdes : c’est ce qui est nécessaire pour se marier. Sans oublier  d’avoir l’age legal requis (et ne pas être marié). Au gré des goûts et des bourses de chacun,  on peut y ajouter les strass et la paillettes, en illimité ainsi que  les gâteaux à étages.  À quoi sert le mariage ?  du point de vu societal, juridique, mais aussi personnel et religieux.

Avec nos 2 invitées Souzen Joseph, journaliste, présentatrice à la TNH et militante féministe dans l’organisation Neges Mawon.  
Naed Jasmin-Désiré, avocate, entrepreneure, ancienne rédactrice en cheffe de Ayibopost, mais aussi conseillère spirituelle de couple.

Le paradoxe haïtien : les parents accordent une grande importance à l’école, et font d’énormes sacrifices financiers pour scolariser leurs enfants. D’ailleurs en 2019, Haïti a atteint un taux de scolarisation jamais atteint dans son histoire. Et dans le même temps ils sont peu investis lorsqu’il s’agit des méthodes, et remettent très peu en question le fonctionnement des écoles ainsi que leurs tarifs en constante augmentation.L’éducation creuse un trou dans le budget des familles haïtiennes sans garantie sur la qualité de l’enseignement délivré.

Invitées 
Nastassia Colimon Bernard, psycho-éducatrice, fondatrice et directrice La Ressource, un centre éducatif spécialisé dans les troubles de l’apprentissage.
Jémimah Labossière, éditrice en cheffe à AyiboPost. Fondatrice et directrice des Éditions Porte-Plume, maison d’édition spécialisée en livre jeunesse.

Comme dans beaucoup d’autres domaines, le deux poids de mesures s’applique aux femmes, lorsqu’il s’agit des enfants. que ce soit pour s’en occuper ou de bien de ne pas en vouloir.

Alors qu’on reconnait aux hommes le droit ne pas forcément vouloir d’enfants, les femmes qui vocalisent ne serait-ce un doute sur leur désir de maternité, sont tout de suite sommées de se justifier.

Nous discutons avec Doris Lapommeray, architecte à Port-au-Prince

Dans cet épisode, entretien avec Clerna Louis Jeune co-fondatrice de “Edikasyon san vyolans” une plateforme destiné aux haïtiens que ce soit en Haïti ou dans la diaspora sur l’éducation positive. Elle nous explique les conséquences de la violence sur les enfants et pourquoi ce mode d’éducation est un frein au développement des enfants.

Edikasyon san vyolans sur Facebook et Youtube

Ambiance sonore :

Ti miyo – Wanito
Yele – Wyclef Jean

Pendant tout le mois de mars le podcast est à Paris pour une série “Diasporique”, pour l’inaugurer : conversation avec Mélissa Laveaux. Née au Canada anglophone de parents haïtiens, elle vit depuis plus de 10 ans maintenant à Paris. Chanteuse, compositrices et auteures son dernier album Radyo siwèl est un véritable déclaration d’amour aux patrimoine sonore et poétique haïtien

On parle de musique, politique, identités, mais aussi d’horoscope.

Photo : (©)Romain Staropoli

Créer ! Quel joli verbe, pour ce sixième numéro place aux à des créatives peintre, cinéaste et archistecte, nos trois invitées discutent avec nous de leur art, leurs rêves mais aussi leurs engagements.

Invitées

Géssica Généus – Cinéaste et comédienne
Mafalda Mondestion – Peintre
Isabelle Jolicoeur – Architecte

Nice Simon vient de faire appel contre la décision du juge Wando Saint Villier qui a suspendu le mandat d’amener décerné contre Yves Léonard, son compagnon, qui l’a violenté le 1er octobre 2018. Ce cas qui fait grand bruit dans les média est l’occasion pour nous de discuter de la justice en Haïti, notament lorsqu’il s’agit des femmes.

Il est de notoriété publiques que la justice est défaillante pour 99% de population, mais l’est-elle particuliérement lorsqu’il s’agit des femmes ?

Pour en discuter Pascale Solages de Nègès Mawon et Sharma Aurélien de la Sofa, suivi d’un entretien avec Nice Simon.

Sonore
Nan domì – Riva Niry Precil
Defile – Ada

Pour Aller plus loin

Organisations
SOFA
Nègès Mawon

Depuis plusieurs mois maintenant une question est sur toutes les bouches Kot kòb Petwo karibe A ? Une question qui a donnée corps aux revendications de toute une génération, la génération post 86. Une génération qui veut s’engager socialement pour protéger son avenir, dans un pays où plus de 51% de la population à moins 35 ans.

Pour en discuter nous recevons deux petrochallengeuses Katie-Flore Fils-Aimé et Emmanuella Douyon, puis Marie Murielle Morné membre de l’organisation féministe Fanm yo la

Matériel Sonore

Anriyan : PétroCaribons en rians

B.C – Lib ou lanmò

Elby Dba – Petro Ciao

Boukman – Imamou lele

Pour aller plus loin

PetroCaribe expliqué – AyiboPost

Où est l’argent PetroCaribe ? – AJ+ français