Fania Noël poursuit sa série diasporique direction Montréal-Nord au Québec, arrondissement populaire d’immigrants  regroupant une forte communauté haïtien. Montréal-Nord est l’arrondissement le plus pauvre de la Montréal, avec des habitants qui font face à nombreuses discriminations et inégalité s à l’école, l’accès aux études supérieurs, au travail et au loisir.

En 2017 c’est au coeur de cet arrondissement que a militante, auteure et libraire Gabriella Garbeau alias Gabriella Kinté. , âgée aujourd’hui de 30 ans, ouvre la librairie Racines afin de mettre en valeur les auteurs et cultures Noires.

Il sera question  de livres, de lectures, de recherche sens et de racines.

On est confiné, mais certainement pas la police qui on l’a vu fait ce pour quoi elle existe surveiller, punir, et violenté les population vues comme dangereuses. La police notre sujet du jour avec cette question les féministes détestent-t-elle la police ? Et dans la deuxième partie, je reviens sur ce que signifie le militantisme.

Lecture

Extrait du ” Autodéterminiation et autonomie” Circé Deslisle – AssiégéEs #2
Ambiance sonore

LilBirdLeii – Mèsi (beat by Timothy Infinite)

En France il arrive souvent  que l’éducation Nationale dise au parents Noirs de pas parler leur langue à la maison pour ne pas « perturber » les enfants, dans l’apprentissage du français, alors que ce genre de conseil n’est pas donné au parent anglophone, japonais, italien ou meme suédois.

Pour les parents issus de milieux populaires haïtiens qui ne maitrisent pas le français, ne pas parler créole n’est pas une option donc de fait les enfants meme si ils ne parlent pas, comprenne parfaitement, par contre on remarque que pour ceux issue des classe moyenne et supérieur en Haiti, il y a un fort investissement de français au détriment du creole haitien ce qui résulte avec des enfants qui sont de culture haïtienne mais qui ne parlent ni ne comprennent le créole.

Pour parler de la transmission  de la langue Fania Noël  reçoit Wynnie Lamour, professeure  de creole haïtien au Center for Latin American and Caribbean Studies  et la Law school de New-York University, et la fondatrice de The Haitian Creole Language Institute

Juillet 2018 : Victoire de l’équipe de France à la Coupe du monde de Football. De jeunes garçons noirs quittent la périphérie pour rejoindre le centre, drapeau tricolore à la main. Ils s’engouffrent dans le RER, direction Paris. Leurs visages rivés sur les écrans géants, à l’extérieur du bar, l’exultation avec la foule et toujours ce drapeau tricolore brandi, enlacé et agité. Une scène qui renvoie à l’affiche du film, ces mêmes drapeaux portés par une foule qu’on devine multiethnique, déferlant sur les Champs Élysées, surplombée par ce titre : Les Misérables. Tourné à Montfermeil, le film se place sans équivoque dans la lignée de la figure tutélaire de Victor Hugo, grand témoin de son époque et narrateur des marges. Avec cette scène qui inaugure Les Misérables, le film n’évoque pas simplement le symbole de la francité en explorant la dualité entre celles et ceux supposés de souche et les autres. Ces trois premières minutes cristallisent fantasmes, espoirs et projections autour de la question raciale en France.

Les Misérables — qui a fait sensation en remportant un prix à Cannes et quatre Césars, dont celui du meilleur film — a été salué à gauche comme à droite.

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Le cul-de-sac de la politique à l’époque du confinement : dans cet épisode je parle des tendances à mobiliser la situation en avançant des arguments semblables à ceux de Thanos (Avengers Endgame) ou Malthus

Et dans la deuxième partie : F*ck la productivité

Ambiance sonore

Papa Gede – Naïka
Kanse – Kaï et  Rutchelle Guillaume

Extrait lecture

Extrait du “Triangle et l’hexagone. Reflexion sur une identité noire” Maboula Soumahoro

Illustration : Insta lamine2crayon_

 

Medam yo Ranse revient avec la série diasporique : les invitées de Fania Noël contrairement à l’habitude font partie de la diaspora haïtienne.

Notre numero d’aujourd’hui est consacré aux femmes haïtiennes qui exercent ce metier invisible et subalterne dans les foyers mais aussi dans l’hostellerie, les bureaux et les industries. Avec notre invitée la sociologue Rose-Myrlie Joseph, nous discutons du parcours de migration des femmes haïtiennes qui ont quitté Haiti pour la France, et se sont retrouvées à exercer cette profession.  Une situation qui pour la plupart devait être temporaire mais qui a duré. On fera aussi le comparatif avec la situation des femmes de menage haïtiennes en Haïti et en France.

Rose-Myrlie Joseph est chercheuse associée au laboratoire Ladirep (Langages, Discours, représentations) de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) ainsi qu’au Laboratoire de changement social et politique (LCSP) de l’Université Paris-Diderot (Paris 7).

Responsabilités financières, logistiques, juridiques mais surtout émotionnelles. Les femmes forment le gros du bataillon lorsqu’il s’agit de familles mono-parentales, laissées à elles-mêmes pour trouver les solutions pour faire beaucoup avec très peu. Dans cet épisode Fania Noël reçoit deux mères célibataires pour nous parler de leur multiples casquettes, journées à rallonges et défis.

Invitées :

Marie Frantzie Jean Simeon, depuis maintenant plus de 20 ans elle exerce avec passion le metier de Journaliste / Productrice d’émissions Radios et télévisées , en parallèle elle est responsable culturelle dans une école privée à Port-au-Prince. Mère célibataire divorcée, elle a élevé seule son fils Sebastien qui a aujourd’hui 20 ans.

Jolette Joseph, femme professionnelle et mère d’une petite fille, est très engagée dans sa communauté où elle fait du bénévolat parfois en animant des ateliers de formation pour les jeunes sur la problématique de genre incluant les relations de pouvoir entre les hommes et les femmes dans la société et la participation des femmes dans les espaces de pouvoir. Elle est très présente sur les réseaux sociaux, particulièrement Facebook où elle partage ses idées sur ce qui se passe dans le pays.

 

Dans cet épisode on parle d’un archétype particulier : les minoritaires™, spécialistes dans la posture de minoritaire dans les espaces où ils/elles ne peuvent pas faire de différence ou qui ne sont pas politiques, au passage en pillant les espaces créer par les organisations noires.

Je me penche ensuite sur la dépolitisation de la notion des réparations.

Ambiance sonore

Lous and the Yakuza – Dileme

Mizik Mizik – Webe

Pour aller plus loin

Extrait de lecture texte “Afrofem” de Mwasi-Collectif

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