Piece d’identité, extrait d’archive d’acte de naissance, formulaire de la DGI, certificat prenuptial, 4500 Gourdes : c’est ce qui est nécessaire pour se marier. Sans oublier d’avoir l’age legal requis (et ne pas être marié). Au gré des goûts et des bourses de chacun, on peut y ajouter les strass et la paillettes, en illimité ainsi que les gâteaux à étages. À quoi sert le mariage ? du point de vu societal, juridique, mais aussi personnel et religieux.
Avec nos 2 invitées Souzen Joseph, journaliste, présentatrice à la TNH et militante féministe dans l’organisation Neges Mawon.
Naed Jasmin-Désiré, avocate, entrepreneure, ancienne rédactrice en cheffe de Ayibopost, mais aussi conseillère spirituelle de couple.
Blog
What’s the F* #7 : Money talk : La classe efface-t-elle la race, Emotional Labor
Dans ce numéro qui tourne autour de l’argent, la richesse, et la travail, je reprends en première partie un débat vieux comme twitter “La classe efface-t-elle la race ? “. Ensuite je vous parle du concept de travail émotionnel “Emotional labor”, son origine théorique et comment il est dévoyer dans des approches libérales et individualistes.
Ambiance sonore
Awori X Twani – Cortex Iuxta
Larose – Aksidan
Pour aller plus loin
Arlie Hochschild’s (1983) The Managed Heart
Extrait de lecture texte “En quoi le panafricanisme pourrait-il nous concerner, nous les « Antillais »? ” de Joao Gabriell
Entretien pour Afropéa
Retrouvez mon entretien avec Marie-Julie Chalu sur Afropea
Extrait “On peut faire des recherches identitaires qui ne sont pas des projets politiques et ce n’est pas grave. Je pense que le problème c’est qu’on veut dire que quelque chose est politique pour avoir une légitimité. Ça dessert à la fois la chose à laquelle on veut donner de la légitimité parce que c’est facilement critiquable et démontable et ça dessert le fait de faire de la politique. Les quêtes identitaires (identity politics) ne sont pas un projet, programme politique, ne mobilisent pas politiquement. Les seules fois où s’est utilisé dans ce sens, ça se termine extrêmement mal. Afropéen, afro-français, whatever, l’expérience humaine est complexe, individuelle. En tant que militante noire radicale, je veux sortir de ces concepts de la suprématie blanche qui nous essentialise. Je ne suis pas toi, tu es différente de moi. J’ai un vécu différent. Politiquement je me définis comme noire parce que ça m’aide à construire une organisation politique mais si dans ma vie personnelle, je veux me dire haïtienne, cela n’a pas besoin d’un débat public. Le débat c’est quelle est ma situation matérielle en tant que noire ici qui se rapproche de la condition matérielle de plein de gens qui partagent la même histoire de violence que moi et qu’est-ce qu’on fait pour ça ?”
photo : Gael Rapon
What’s the F* #6 : En finir avec le quémandisme
Après l’obsession pour les alliéEs et les privilèges, c’est au tour d’une des conséquences de la focalisation sur ceci : le quémandisme politique.
Autre sujets abordé : Faut-il abandonner l’intersectionnalité ? A travers le livre de Jennifer C .Nash : Black Feminism Reimagined: After Intersectionality
On parle du mouvement et concept des féminismes noirs : Africana Womanism.
Ambiance sonore
Moto Moto – Dj Arafat
Nuqui – ChocQuibTown
Pour aller plus loin
Afro-Communautaire : Appartenir à nous-mêmes – Fania Noel- Thomassaint – ici
Black Feminism Reimagined: After Intersectionality – Jennifer C. Nash. – review ici
Africana Womanism: Reclaiming Ourselves and Africana Womanist Literary Theory -Cleonora Hudson-Weems
Succeeding While Black – Keeanga-Yamahtta Taylor – Lire l’article
AssiégéEs #3
Immeubles qui s’effondrent, frontières qui se durcissent, prisons qui se remplissent, droits sociaux qui se font la malle, le climat qui s’emballe, richesse des plus riches qui s’envolent et ce sentiment de vivre avec un bruit d’alarme incessant dans la tête.
Après l’Étau et Lutter, nous avons choisi d’articuler ce troisième numéro autour du thème des Urgences. Urgences politiques, sociales et économiques, mais surtout l’urgence d’une révolution.
Depuis le premier numéro, le paysage de l’antiracisme politique/décolonial a évolué. Des routes se sont séparées, des lignes se sont définies et démarquées. Aussi, les débats sur les non blanc·he·s politisant les questions de genre et de sexualité comme outils du pouvoir blanc ont peu à peu disparus. Ceci s’explique par deux facteurs principaux : Les nombreuses attaques du pouvoir contre des organisations de féministes non-blanches qu’elles soient arabes, musulmanes ou afroféministes, rendent caduques la grande théorie qui fait d’elles des complices privilégiées du pouvoir blanc. Le travail fait par les organisations de féministes arabes, musulmanes ou afroféministes pour, d’une part, définir leur agenda politique de lutte contre le patriarcat (qu’il soit de l’État, dans la société en général ou intra-communautaire) et, d’autre part, participer au mouvement antiraciste.
Ce changement porte aussi les sujets queer et trans dans son sillage, car les organisations féministes servent aussi d’éclaireuses pour les organisations défendant ces questions. Car les militant-e-s queer et trans font partie des organisations féministes ainsi que des organisations anti-racistes. L’aller-retour des membres faisant partie de plusieurs organisations permet d’avoir des espaces de politisation qui se superposent : à la fois sur les luttes anti-racistes/anti-impérialistes et sur celles liées au genre et à la sexualité.
C’est dans cette nouvelle configuration que s’inscrivent les questionnements et pistes de réflexion développées dans ce troisième numéro. Face aux urgences, comment répondre mais surtout comment dégager des espaces pour construire au-delà de l’urgence ? Au-delà de construire des organisations dont le but final est leur propre préservation, comment s’organiser pour accompagner les luttes et surtout arriver à la victoire ?
Vous pouvez retrouver ce numéro dans vous librairie ou le commander sur le site de Syllepse
Contributrices et contributeurs de ce numéro
Alexandra Wanjiku Kelbert ● Annette Davis ● Asiya Bathily ● Emy Masami ● Fania Noël ● Jade Almeida ● João Gabriell ● Khadija Lahssini ● Magazine Dialna ● Malek Cheikh ● Mira Younes ● Mwasi-Collectif Afroféministe ● Nabintou Mendy ● Nathyfa Michel ● Sil Enda ● Sol Brun ● Zohra Khaldoun
Rédaction
Directrice de la publication : Fania Noël
Rédaction en chef : Malek Cheikh
Conception Graphique : Laure KL
Correction
Mira Younes ● Khadija Lahssini ● Stéphane Gérard ● Zohra Ab ●Sol Brun ● Aria Boussetta
Couverture : Zohra Khaldoun
Illustrations : Zohra Khaldoun & Kahena
Traduction : Nadine Mondestin
On the shoulders of ancestors : Haiti’s post-dictatorship generation fights corruption
I am glad to be part of The Funambulist issue 25, I wrote the piece about Haiti’s post-dictatorship generation fights corruption.
Thanks to Léopold Lambert for invitation and Channelle’s translation.
Photo : Ralph Thomassaint Joseph
Visit the website to order this issue copy but also dope previous issues : https://thefunambulist.net/
“The Funambulist is a print and online magazine dedicated the politics of space and bodies initiated in 2015. Every two months, it proposes to its readers spatial perspectives on political anticolonial, antiracist, queer, feminist and/or antiableist struggles in various scales and geographies of the world, written by our fantastic contributors”
#11 | L’école est-elle un luxe
Le paradoxe haïtien : les parents accordent une grande importance à l’école, et font d’énormes sacrifices financiers pour scolariser leurs enfants. D’ailleurs en 2019, Haïti a atteint un taux de scolarisation jamais atteint dans son histoire. Et dans le même temps ils sont peu investis lorsqu’il s’agit des méthodes, et remettent très peu en question le fonctionnement des écoles ainsi que leurs tarifs en constante augmentation.L’éducation creuse un trou dans le budget des familles haïtiennes sans garantie sur la qualité de l’enseignement délivré.
Invitées
Nastassia Colimon Bernard, psycho-éducatrice, fondatrice et directrice La Ressource, un centre éducatif spécialisé dans les troubles de l’apprentissage.
Jémimah Labossière, éditrice en cheffe à AyiboPost. Fondatrice et directrice des Éditions Porte-Plume, maison d’édition spécialisée en livre jeunesse.
#10 | Spécial Questions/réponses
Pour ce numéro un spécial questions / réponses avec Fania Noël
#9 | Ne pas vouloir d’enfants, un choix comme un autre
Comme dans beaucoup d’autres domaines, le deux poids de mesures s’applique aux femmes, lorsqu’il s’agit des enfants. que ce soit pour s’en occuper ou de bien de ne pas en vouloir.
Alors qu’on reconnait aux hommes le droit ne pas forcément vouloir d’enfants, les femmes qui vocalisent ne serait-ce un doute sur leur désir de maternité, sont tout de suite sommées de se justifier.
Nous discutons avec Doris Lapommeray, architecte à Port-au-Prince
#8 | Poukisa nou pa dwe bat timoun yo : Chita pale ak Clerna Louis Jeune
Dans cet épisode, entretien avec Clerna Louis Jeune co-fondatrice de “Edikasyon san vyolans” une plateforme destiné aux haïtiens que ce soit en Haïti ou dans la diaspora sur l’éducation positive. Elle nous explique les conséquences de la violence sur les enfants et pourquoi ce mode d’éducation est un frein au développement des enfants.
Edikasyon san vyolans sur Facebook et Youtube
Ambiance sonore :
Ti miyo – Wanito
Yele – Wyclef Jean