Dans la lancée de mon quizz “Afroféminisme, oui mais lequel?”, épisode consacré à l’Afroféminisme révolutionnaire à travers 7 questions importantes. 2eme partie sur la série Normal People avec un tout petit peu de spoil
On est confiné, mais certainement pas la police qui on l’a vu fait ce pour quoi elle existe surveiller, punir, et violenté les population vues comme dangereuses. La police notre sujet du jour avec cette question les féministes détestent-t-elle la police ? Et dans la deuxième partie, je reviens sur ce que signifie le militantisme.
Lecture
Extrait du ” Autodéterminiation et autonomie” Circé Deslisle – AssiégéEs #2 Ambiance sonore
En France il arrive souvent que l’éducation Nationale dise au parents Noirs de pas parler leur langue à la maison pour ne pas « perturber » les enfants, dans l’apprentissage du français, alors que ce genre de conseil n’est pas donné au parent anglophone, japonais, italien ou meme suédois.
Pour les parents issus de milieux populaires haïtiens qui ne maitrisent pas le français, ne pas parler créole n’est pas une option donc de fait les enfants meme si ils ne parlent pas, comprenne parfaitement, par contre on remarque que pour ceux issue des classe moyenne et supérieur en Haiti, il y a un fort investissement de français au détriment du creole haitien ce qui résulte avec des enfants qui sont de culture haïtienne mais qui ne parlent ni ne comprennent le créole.
Pour parler de la transmission de la langue Fania Noël reçoit Wynnie Lamour, professeure de creole haïtien au Center for Latin American and Caribbean Studies et la Law school de New-York University, et la fondatrice de The Haitian Creole Language Institute
Le cul-de-sac de la politique à l’époque du confinement : dans cet épisode je parle des tendances à mobiliser la situation en avançant des arguments semblables à ceux de Thanos (Avengers Endgame) ou Malthus
Et dans la deuxième partie : F*ck la productivité
Ambiance sonore
Papa Gede – Naïka Kanse – Kaï et Rutchelle Guillaume
Extrait lecture
Extrait du “Triangle et l’hexagone. Reflexion sur une identité noire” Maboula Soumahoro
Medam yo Ranse revient avec la série diasporique : les invitées de Fania Noël contrairement à l’habitude font partie de la diaspora haïtienne.
Notre numero d’aujourd’hui est consacré aux femmes haïtiennes qui exercent ce metier invisible et subalterne dans les foyers mais aussi dans l’hostellerie, les bureaux et les industries. Avec notre invitée la sociologue Rose-Myrlie Joseph, nous discutons du parcours de migration des femmes haïtiennes qui ont quitté Haiti pour la France, et se sont retrouvées à exercer cette profession. Une situation qui pour la plupart devait être temporaire mais qui a duré. On fera aussi le comparatif avec la situation des femmes de menage haïtiennes en Haïti et en France.
Rose-Myrlie Joseph est chercheuse associée au laboratoire Ladirep (Langages, Discours, représentations) de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) ainsi qu’au Laboratoire de changement social et politique (LCSP) de l’Université Paris-Diderot (Paris 7).
Au programme comment en finir avec la masculinité toxique et une question sur les fantasmes/imaginaires/représentations autour des couples mixtes composés d’une personne noire.
Ambiance sonore
5H – Yseult (ft. Jok’Air) Anything you want – Robert Cray
Responsabilités financières, logistiques, juridiques mais surtout émotionnelles. Les femmes forment le gros du bataillon lorsqu’il s’agit de familles mono-parentales, laissées à elles-mêmes pour trouver les solutions pour faire beaucoup avec très peu. Dans cet épisode Fania Noël reçoit deux mères célibataires pour nous parler de leur multiples casquettes, journées à rallonges et défis.
Invitées :
Marie Frantzie Jean Simeon, depuis maintenant plus de 20 ans elle exerce avec passion le metier de Journaliste / Productrice d’émissions Radios et télévisées , en parallèle elle est responsable culturelle dans une école privée à Port-au-Prince. Mère célibataire divorcée, elle a élevé seule son fils Sebastien qui a aujourd’hui 20 ans.
Jolette Joseph, femme professionnelle et mère d’une petite fille, est très engagée dans sa communauté où elle fait du bénévolat parfois en animant des ateliers de formation pour les jeunes sur la problématique de genre incluant les relations de pouvoir entre les hommes et les femmes dans la société et la participation des femmes dans les espaces de pouvoir. Elle est très présente sur les réseaux sociaux, particulièrement Facebook où elle partage ses idées sur ce qui se passe dans le pays.
Dans cet épisode on parle d’un archétype particulier : les minoritaires™, spécialistes dans la posture de minoritaire dans les espaces où ils/elles ne peuvent pas faire de différence ou qui ne sont pas politiques, au passage en pillant les espaces créer par les organisations noires.
Je me penche ensuite sur la dépolitisation de la notion des réparations.
Ambiance sonore
Lous and the Yakuza – Dileme
Mizik Mizik – Webe
Pour aller plus loin
Extrait de lecture texte “Afrofem” de Mwasi-Collectif
Piece d’identité, extrait d’archive d’acte de naissance, formulaire de la DGI, certificat prenuptial, 4500 Gourdes : c’est ce qui est nécessaire pour se marier. Sans oublier d’avoir l’age legal requis (et ne pas être marié). Au gré des goûts et des bourses de chacun, on peut y ajouter les strass et la paillettes, en illimité ainsi que les gâteaux à étages. À quoi sert le mariage ? du point de vu societal, juridique, mais aussi personnel et religieux.
Avec nos 2 invitées Souzen Joseph, journaliste, présentatrice à la TNH et militante féministe dans l’organisation Neges Mawon. Naed Jasmin-Désiré, avocate, entrepreneure, ancienne rédactrice en cheffe de Ayibopost, mais aussi conseillère spirituelle de couple.
Dans ce numéro qui tourne autour de l’argent, la richesse, et la travail, je reprends en première partie un débat vieux comme twitter “La classe efface-t-elle la race ? “. Ensuite je vous parle du concept de travail émotionnel “Emotional labor”, son origine théorique et comment il est dévoyer dans des approches libérales et individualistes.
Ambiance sonore
Awori X Twani – Cortex Iuxta Larose – Aksidan
Pour aller plus loin
Arlie Hochschild’s (1983) The Managed Heart
Extrait de lecture texte “En quoi le panafricanisme pourrait-il nous concerner, nous les « Antillais »? ” de Joao Gabriell
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