On January 14th, Alice Diop was presenting her most recent film at the NYC Film Forum and the Africa Center. Critics and international festivals have praised Alice Diop’s first feature film for its cinematography, narrative, and acting. After earning the Lion of the Future and the Golden Lion at Venice, Saint Omer won the César of best first film at the 48th César ceremony on Friday, February 24. Saint Omer displayed a lexicon of shadowiness mastering the art of fragments—a cinematographic embodiment of Saidiya Hartman’s ‘critical fabulation’ methodology coined in her essay “Venus in Two Acts.”1 Although Saint Omer cannot be reduced to an “inspired by real-life” film, the film offers an acute awareness of Black subjectivities, silence, and its shadows.

Read more.

Décolonial, colonialité, décoloniser… Soixante ans après la deuxième vague d’indépendances nationales, la question décoloniale est toujours (voire encore plus) d’actualité. Depuis des dizaines d’années, militant·es et universitaires démontrent qu’en termes économiques et géopolitiques les pratiques coloniales n’ont pas disparu : elles se sont recomposées et adaptées au contexte post-indépendance.

La Françafrique et les relations cordiales (et très intéressées) entre la France et ses anciennes colonies n’est pas morte, comme en témoignent les interventions militaires françaises dans le Sahel ou la survivance du franc CFA.

Lisez la suite ici.

Since its emergence in the French context, academics and activists have clashed over the definition of “intersectionality,” but also intramurally within those spaces where questions of legitimate forms of knowledge remain a point of contention. In this paper, I will map the paradoxical circulation of intersectionality by focusing on how the concept participated in the shaping of both alliances and antagonisms amongst and between activist organizations, academia, mainstream political groups, and the French State. This same intersectionality, which has given birth to significant intellectual channels of debate among scholars, feminists, and anti-racist activists (but also between scholars and activists), is nevertheless presented as a homogeneous and unified object. There exists another paradox: anti-racist and leftist political activists criticize intersectionality, arguing that it can be co-opted by neoliberalism or femonationalism. Yet the reality is that the reconfiguration of reactionary discourses in France has recoded intersectionality to mean “Islamist fundamentalism/racialism/anti-universality.”

Read more here.

Clap de fin pour Nwar Atlantic ! Au programme de ce tout dernier numéro du podcast, les féminismes sénégalais sont à l’honneur. “Laissez les femmes sénégalaises tranquilles”, c’était le theme d’un space twitter la semaine passé, mais le theme n’est pas nouveau. Les féministes sénégalaises sont sur le pied de guerre au Senegal mais aussi dans la diaspora. On connait l’oeuvre de Mariama Bâ, Fatou Sow ou Fatou Kine Camara, mais les luttes contemporaine des féministes sénégalaise sont pris en étau entre lutte du dedans et lutte du dehors. Aujourd’hui je reçois la sociologue et féministe sénégalaise Laïty Fary depuis Dakar.

Impliquée dans plusieurs groupes, Laïty Fary est membre fondatrice du collectif Jàma, qui a lancé #DeetDuWaaw #SiifNaDakk, une campagne de sensibilisation et d’identification des stratégies communautaires de lutte contre les violences sexuelles au Sénégal. Depuis avril 2021, elle est la responsable dun projet piloté par le laboratoire d’analyse des sociétés et pouvoirs/Afrique-Diasporas (LASPAD) de l’université Gaston Berger de Saint-Louis centré sur l’accueil des adolescentes victimes de violences sexistes et la prise en charge de leur santé sexuelle et reproductive ainsi que des droits connexe. Laity a un pied aussi au Canada, elle est impliqué dans le centre Simone de Beauvoir de l’Université Concordia et co-fondatrice de Kêr Nomade un collectif de féministes Noires de Montreal centré sur la santé mentale. Laïty Fary enseigne des cours sur les mouvements féministes et mouvements anti-coloniaux à l’Université Saint Paul. Et prévoit bientôt un cours genre et cinema à Dakar.

Cet épisode est dédié à bell hooks, dont l’oeuvre a assuré nos pas, lorsqu’ils étaient difficiles à faire.

Lire et et relire ( ou ré-écouter) doivent être au coeur des conversations sur l’accessibilité de la pensée critique, théorique et idéologique. Et c’est pour cela que l’un des enjeux des luttes c’est arracher du temps pour se former, découvrir et revasser. En effet, il n’est pas possible de construire une pensée complexe et critique en faisant l’économie de l’apprentissage afin de se former à confronter ses idées, accords et dessacords. C’est en faisant cet apprentissage que l’on parvient à faire la distinction entre une oeuvre importante mais difficile à appréhender, et une oeuvre qui cache sa banalité derrière des formulations ardues.

Cet épisode est découpé en deux parties et dans la seconde partie Elsa Rakoto, Maboula Soumahoro, Amzat Boukari-Yabara, Elom 20ce, Serge Bayala, Gessica Généus et Pamela Ohene-Nyako nous disent pour quoi elles/ils lisent et nous offre quelques recommandations de la lecture.

Jingle: nickylars beats
Chargée de production : Mukashyaka Nsengimana

Back to school, to mark the occasion, today’s topic is guerilla intellectualism or as I often saying doing/holding a PhD  is not activism. Exceptionalism is not a political project, nor the fact of diversifying prestigious institutions. What does it mean to be a scholarly activist?  Does academia stand in solidarity with revolutions or social change? To try to answer, in this episode we will use a compass, that of the activist, historian, and Guyanese politician Walter Rodney. A compass that always shows the direction of the revolution, using one of its concepts: guerilla intellectualism.

Rebecca A. Wilcox is a PhD student at Princeton Theological Seminary concentrating in Religion and Society. Her research uses analytics of spectral theory, antiBlackness, and Black feminism to explore the hauntings of Black, radical, epistemologies honed out of underground economies. Wilcox is from the Bronx, New York where she was raised by her mother and five siblings. She is a proud HBCU alumna of Clark Atlanta University.

🎵Jingle : @nickylarsbeats
Chargée de production : muka.shine
Interprétation vers le français : Patricia 
Interprétation vers l’anglais : Jo

C’est la rentrée, pour marquer le coup, au programme de cet épisode guérilla intellectualism ou comme je le dis souvent faire un doctorat ce n’est pas du militantisme. En effet l’exeptionnalisme n’est pas un projet politique, ni le fait de diversifier les institutions prestigieuses. Qu’est-ce qu’un-e universitaire engagé/militant ? Le champs universitaire accompagne -t-il les demandes de révolution ou changement sociale ? Pour essayer d’y répondre dans cet épisode nous servirons d’une boussole, celle du militant, historien et homme politique guyanais Walter Rodney. Une boussole qui montre toujours la direction de la révolution en nous servant d’ un de ses concepts : guérilla intellectualism. 

Mon invitée est Rebecca A. Wilcox. Originaire du Bronx (NY) Rebecca est doctorante Princeton Theological Seminary, ses champs de recherche sont religion et la société. Ses recherches allient l’analyse de la théorie spectrale, de la negrophobie et du Féminisme Noir afin d’ explorer les empreintes des épistémologies noires, radicales et affinées des économies alternatives. Éléve par sa mère et ses cinq frères et soeurs, elle est fière d’être une ancienne élève d’une HBCU : l’Université Clark d’Atlanta.

🎧 Bonne écoute et n’hésitez pas à nous partagez vos réflexions en commentaires, DM et stories!

👩🏿‍💻 Nwar Atlantic est disponible sur Soundcloud, Spotify, Google podcast, Anchor et Youtube.

👍🏿 Si l’épisode vous a plu : partagez-le et abonnez vous pour retrouvez toutes les actualités du podcast.

🎵Jingle : @nickylarsbeats
Chargée de production : muka.shine
Interprétation vers le français : Patricia 
Interprétation vers l’anglais : Jo

Si vous trainez un peu sur Twitter vous avez surement vu passer ce hashtag. Depuis 2018 une crise couve avec des éruptions sporadiques, mais 2020 a marqué une accélération dans le pire : vague de kidnappings, l’ancien président Jovenel Moise qui ne veut pas quitter le pouvoir et la bourgeoisie qui renforce ses monopoles.

Une population prise en étau entre le pouvoir politique et ses complices de la bourgeoise, l’opposition politique traditionnel tout aussi corrompue, la communauté international et ses velléités d’ingérence et les gangs, bras armées des politiques.#FreeHaiti rejoint la liste de hashtag de mobilisation en dehors des frontières, la liste des revendications et longues , les recuperation aussi.

La mobilisation de la population contre la corruption et pour un changement radical est porté par différents secteurs de la société civile, et en premières lignes on retrouve les féministes. Pour en parler je reçois Pascale Solages, militante de l’organisation féministe Nègès Mawon et du collectif contre la corruption “Nou pap dòmì”. Ce podcast a été enregistré dans un forme un peu particulier en effet notre conversation a eu lieu sur clubhouse, dans une room du club “Féminismes Noirs”co-organisée par Mwasi Collectif.