Aujourd’hui dans cet épisode on aborde la question du racisme contre les Noirs au pays de Molière et Voltaire, avec Sergina et Jessica, deux jeune femme née en Haïti avec une histoire particulière vu qu’elles ont toutes les 2 été adopté par des familles blanches françaises, elle ont lancé une chaine Youtube appelé Lejitim qui interroge la question Noire
féminimes
#16 | On lit pour quoi faire ?
Fania Noël poursuit sa série diasporique direction Montréal-Nord au Québec, arrondissement populaire d’immigrants regroupant une forte communauté haïtien. Montréal-Nord est l’arrondissement le plus pauvre de la Montréal, avec des habitants qui font face à nombreuses discriminations et inégalité s à l’école, l’accès aux études supérieurs, au travail et au loisir.
En 2017 c’est au coeur de cet arrondissement que a militante, auteure et libraire Gabriella Garbeau alias Gabriella Kinté. , âgée aujourd’hui de 30 ans, ouvre la librairie Racines afin de mettre en valeur les auteurs et cultures Noires.
Il sera question de livres, de lectures, de recherche sens et de racines.
#15 | Di m ki lang ou pale
En France il arrive souvent que l’éducation Nationale dise au parents Noirs de pas parler leur langue à la maison pour ne pas « perturber » les enfants, dans l’apprentissage du français, alors que ce genre de conseil n’est pas donné au parent anglophone, japonais, italien ou meme suédois.
Pour les parents issus de milieux populaires haïtiens qui ne maitrisent pas le français, ne pas parler créole n’est pas une option donc de fait les enfants meme si ils ne parlent pas, comprenne parfaitement, par contre on remarque que pour ceux issue des classe moyenne et supérieur en Haiti, il y a un fort investissement de français au détriment du creole haitien ce qui résulte avec des enfants qui sont de culture haïtienne mais qui ne parlent ni ne comprennent le créole.
Pour parler de la transmission de la langue Fania Noël reçoit Wynnie Lamour, professeure de creole haïtien au Center for Latin American and Caribbean Studies et la Law school de New-York University, et la fondatrice de The Haitian Creole Language Institute
#14 |Sociologie du travail invisible des travailleuses domestiques haïtiennes
Medam yo Ranse revient avec la série diasporique : les invitées de Fania Noël contrairement à l’habitude font partie de la diaspora haïtienne.
Notre numero d’aujourd’hui est consacré aux femmes haïtiennes qui exercent ce metier invisible et subalterne dans les foyers mais aussi dans l’hostellerie, les bureaux et les industries. Avec notre invitée la sociologue Rose-Myrlie Joseph, nous discutons du parcours de migration des femmes haïtiennes qui ont quitté Haiti pour la France, et se sont retrouvées à exercer cette profession. Une situation qui pour la plupart devait être temporaire mais qui a duré. On fera aussi le comparatif avec la situation des femmes de menage haïtiennes en Haïti et en France.
Rose-Myrlie Joseph est chercheuse associée au laboratoire Ladirep (Langages, Discours, représentations) de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) ainsi qu’au Laboratoire de changement social et politique (LCSP) de l’Université Paris-Diderot (Paris 7).
#13 | Manman-Papa : maman solo
Responsabilités financières, logistiques, juridiques mais surtout émotionnelles. Les femmes forment le gros du bataillon lorsqu’il s’agit de familles mono-parentales, laissées à elles-mêmes pour trouver les solutions pour faire beaucoup avec très peu. Dans cet épisode Fania Noël reçoit deux mères célibataires pour nous parler de leur multiples casquettes, journées à rallonges et défis.
Invitées :
Marie Frantzie Jean Simeon, depuis maintenant plus de 20 ans elle exerce avec passion le metier de Journaliste / Productrice d’émissions Radios et télévisées , en parallèle elle est responsable culturelle dans une école privée à Port-au-Prince. Mère célibataire divorcée, elle a élevé seule son fils Sebastien qui a aujourd’hui 20 ans.
Jolette Joseph, femme professionnelle et mère d’une petite fille, est très engagée dans sa communauté où elle fait du bénévolat parfois en animant des ateliers de formation pour les jeunes sur la problématique de genre incluant les relations de pouvoir entre les hommes et les femmes dans la société et la participation des femmes dans les espaces de pouvoir. Elle est très présente sur les réseaux sociaux, particulièrement Facebook où elle partage ses idées sur ce qui se passe dans le pays.
#12 | À quoi sert le mariage ?
Piece d’identité, extrait d’archive d’acte de naissance, formulaire de la DGI, certificat prenuptial, 4500 Gourdes : c’est ce qui est nécessaire pour se marier. Sans oublier d’avoir l’age legal requis (et ne pas être marié). Au gré des goûts et des bourses de chacun, on peut y ajouter les strass et la paillettes, en illimité ainsi que les gâteaux à étages. À quoi sert le mariage ? du point de vu societal, juridique, mais aussi personnel et religieux.
Avec nos 2 invitées Souzen Joseph, journaliste, présentatrice à la TNH et militante féministe dans l’organisation Neges Mawon.
Naed Jasmin-Désiré, avocate, entrepreneure, ancienne rédactrice en cheffe de Ayibopost, mais aussi conseillère spirituelle de couple.
#11 | L’école est-elle un luxe
Le paradoxe haïtien : les parents accordent une grande importance à l’école, et font d’énormes sacrifices financiers pour scolariser leurs enfants. D’ailleurs en 2019, Haïti a atteint un taux de scolarisation jamais atteint dans son histoire. Et dans le même temps ils sont peu investis lorsqu’il s’agit des méthodes, et remettent très peu en question le fonctionnement des écoles ainsi que leurs tarifs en constante augmentation.L’éducation creuse un trou dans le budget des familles haïtiennes sans garantie sur la qualité de l’enseignement délivré.
Invitées
Nastassia Colimon Bernard, psycho-éducatrice, fondatrice et directrice La Ressource, un centre éducatif spécialisé dans les troubles de l’apprentissage.
Jémimah Labossière, éditrice en cheffe à AyiboPost. Fondatrice et directrice des Éditions Porte-Plume, maison d’édition spécialisée en livre jeunesse.
#4 | L’infidélité féminine
Dans ce quatrième et dernier épisode de l’année, nous parlons d’infidélité féminine, on essaye de discocier les stéréotypes de la réalité.
Une discussion passionante avec deux artistes Anyes Noël et Tessa Mars suivi d’un entretien avec de la psychologue Vanessa Suire.
#3 | PetrochallengeuSES
Depuis plusieurs mois maintenant une question est sur toutes les bouches Kot kòb Petwo karibe A ? Une question qui a donnée corps aux revendications de toute une génération, la génération post 86. Une génération qui veut s’engager socialement pour protéger son avenir, dans un pays où plus de 51% de la population à moins 35 ans.
Pour en discuter nous recevons deux petrochallengeuses Katie-Flore Fils-Aimé et Emmanuella Douyon, puis Marie Murielle Morné membre de l’organisation féministe Fanm yo la
Matériel Sonore
Anriyan : PétroCaribons en rians
B.C – Lib ou lanmò
Elby Dba – Petro Ciao
Boukman – Imamou lele
Pour aller plus loin
PetroCaribe expliqué – AyiboPost
Où est l’argent PetroCaribe ? – AJ+ français
#2 | La violence domestique
Le 25 novembre marque la journée internationale contre les violences faites aux femmes. D’après l’ONU, 35% des femmes dans le monde sont ou ont été victimes de violences domestiques. Récemment, c’est la mairesse de Tabarre Nice Simon qui a décidé de dénoncer publiquement les violences dont elle est victime de la part de son partenaire. Ce n’est pas la première femme publique qui décide que li pap fè silans.
L’impunité reste la norme aussi bien pour les hommes qui battent – parfois jusqu’à la mort – leurs compagnes que pour les personnes qui protègent les auteurs de ces faits. Dans cet épisode nous présenterons la réalité des violences domestiques, leurs conséquences ainsi que les raisons politiques, économiques et sociales qui les rendent si fréquentes. Nous parlerons aussi des luttes menées contre le phénomène et ce que nous pouvons faire collectivement pour les combattre.
Host : Fania Noël
Invitées
Sabine Lamour – Sociologue, professeure et féministe. Coordinatrice de Solidarite Fanm Ayisyèn. Elle vient de sortir un ouvrage qu’elle co-dirige avec Denyse Côté Déjouer le silence : Contre-discours sur les femmes haïtiennes.
Nathalie Coicou, psychologue clinicienne intervient depuis 13 ans auprès de filles et de femmes victimes de violence de genre (violence sexuelle, domestique/conjugale) au sein d’organisations féminines ou d’autres institutions d’accueil. Elle est membre de la Concertation Nationale contre les Violences Faites aux Femmes et professeure de psychologie à l’UEH.
Joeanne Joseeh – Comédienne et dramaturge et membre de l’organisation féministe Nègès Mawon
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