Back to school, to mark the occasion, today’s topic is guerilla intellectualism or as I often saying doing/holding a PhD  is not activism. Exceptionalism is not a political project, nor the fact of diversifying prestigious institutions. What does it mean to be a scholarly activist?  Does academia stand in solidarity with revolutions or social change? To try to answer, in this episode we will use a compass, that of the activist, historian, and Guyanese politician Walter Rodney. A compass that always shows the direction of the revolution, using one of its concepts: guerilla intellectualism.

Rebecca A. Wilcox is a PhD student at Princeton Theological Seminary concentrating in Religion and Society. Her research uses analytics of spectral theory, antiBlackness, and Black feminism to explore the hauntings of Black, radical, epistemologies honed out of underground economies. Wilcox is from the Bronx, New York where she was raised by her mother and five siblings. She is a proud HBCU alumna of Clark Atlanta University.

🎵Jingle : @nickylarsbeats
Chargée de production : muka.shine
Interprétation vers le français : Patricia 
Interprétation vers l’anglais : Jo

C’est la rentrée, pour marquer le coup, au programme de cet épisode guérilla intellectualism ou comme je le dis souvent faire un doctorat ce n’est pas du militantisme. En effet l’exeptionnalisme n’est pas un projet politique, ni le fait de diversifier les institutions prestigieuses. Qu’est-ce qu’un-e universitaire engagé/militant ? Le champs universitaire accompagne -t-il les demandes de révolution ou changement sociale ? Pour essayer d’y répondre dans cet épisode nous servirons d’une boussole, celle du militant, historien et homme politique guyanais Walter Rodney. Une boussole qui montre toujours la direction de la révolution en nous servant d’ un de ses concepts : guérilla intellectualism. 

Mon invitée est Rebecca A. Wilcox. Originaire du Bronx (NY) Rebecca est doctorante Princeton Theological Seminary, ses champs de recherche sont religion et la société. Ses recherches allient l’analyse de la théorie spectrale, de la negrophobie et du Féminisme Noir afin d’ explorer les empreintes des épistémologies noires, radicales et affinées des économies alternatives. Éléve par sa mère et ses cinq frères et soeurs, elle est fière d’être une ancienne élève d’une HBCU : l’Université Clark d’Atlanta.

🎧 Bonne écoute et n’hésitez pas à nous partagez vos réflexions en commentaires, DM et stories!

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🎵Jingle : @nickylarsbeats
Chargée de production : muka.shine
Interprétation vers le français : Patricia 
Interprétation vers l’anglais : Jo

Si vous trainez un peu sur Twitter vous avez surement vu passer ce hashtag. Depuis 2018 une crise couve avec des éruptions sporadiques, mais 2020 a marqué une accélération dans le pire : vague de kidnappings, l’ancien président Jovenel Moise qui ne veut pas quitter le pouvoir et la bourgeoisie qui renforce ses monopoles.

Une population prise en étau entre le pouvoir politique et ses complices de la bourgeoise, l’opposition politique traditionnel tout aussi corrompue, la communauté international et ses velléités d’ingérence et les gangs, bras armées des politiques.#FreeHaiti rejoint la liste de hashtag de mobilisation en dehors des frontières, la liste des revendications et longues , les recuperation aussi.

La mobilisation de la population contre la corruption et pour un changement radical est porté par différents secteurs de la société civile, et en premières lignes on retrouve les féministes. Pour en parler je reçois Pascale Solages, militante de l’organisation féministe Nègès Mawon et du collectif contre la corruption “Nou pap dòmì”. Ce podcast a été enregistré dans un forme un peu particulier en effet notre conversation a eu lieu sur clubhouse, dans une room du club “Féminismes Noirs”co-organisée par Mwasi Collectif.

A l’occasion du 8 mars cet épisode de Nwar Atalntic voyage en féminismes Nwar de Port-au-Prince à Paris, avec un stop aux frontières. Le point départ est le mouvement féminisme de première République Noir, Haïti, avec un extrait d’entretien avec la sociologue et militante féministe Danièle Magloire. Suivi d’affaires de papiers et de paperasse, avec la sociologue Rose-Myrlie Joseph qui travaille les conditions de vie des travailleuses domestiques migrantes en France. Terminus : l’afroféminisme et un des spectres qui semble menacer l’ l’Université française : l’intersectionnalité.

Jingle nickylars beats
Chargée de production : Douce Dibondo

InsolentEs, sarcastiques, connectéEs, désillusionnéEs et résolument NoirE . Ce sont nos bébés 2000 aussi appelle gen Z. Les bébés 2000 veulent en découdre bien sure avec le racisme mais aussi la politique de respectabilité, le capitalisme et Kerry James. Il faut avouer que leur situation n’est pas radieuse : les miettes du gateaux sont de plus en plus petites, couplé à cela des crises économiques, sanitaires et politiques des plus en plus fréquentes. Ajouté à cela qu’être Noire en France reste un bourbier, avec son lots de discriminations mais aussi de problèmes identitaires.

Pour en parler je reçois une star de l’internet, il nous a offert un tube de l’été « En quoi c’est raciste », Divine membre de l’équipe du podcast The Why et est un des fondateurs Alt Noire

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Chargée de production : Douce Dibondo

Les montres à complications, le ski, la verdure, le calme, la neutralité, le chocolat, l’évasion fiscale et le racisme.
Au programme de cet épisode : la Suisse. Un pays imperturbable, ni les guerres, ni les expéditions coloniales ou les génocides ne font vaciller la posture de neutralité de la Suisse. Car c’est bien de ce dont il s’agit : une posture.

La Suisse est loin d’être neutre, surtout lorsqu’il s’agit d’accueillir les fonds de crime contre l‘humanité comme l’esclavage, la colonisation ou l’holocauste. La Suisse ne fait pas mieux que les autres pays européens en matière de racisme et de discrimination et exporte comme les autres l’impérialisme occidentale, mais avec plus de subtilité.

Pour en parler je reçois une sista afroféministe : Pamela Ohene-Nyako, assistante au sein de l’Unité d’histoire contemporaine de l’Université de Genève. Pamela prépare une thèse sur l’internationalisme des femmes noires-européennes de la fin des années 1960 à 2001. Pamela est également la fondatrice d’Afrolitt’, une plateforme littéraire bilingue dont le but est la promotion, la réflexion critique et la guérison autour de la littérature produite par les personnes d’ascendance africaine. Les activités comprennent des discussions autour de livres, deux séries web, ainsi que d’autres événements littéraires.

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Chargée de production : Douce Dibondo

On a tou-te-s en tête une organisation, un groupe ouun projet qui s’est effondré à cause d’un conflit. Dans les communautés Noire souvent l’argument- qui est en passant negrophobe – est que notre problème principale est que l’on ne pourrait rien faire ensemble ou qu’il n’y a pas de soutien. La vie d’une organisation, comme tout groupe, est traversé de rapport de pouvoirs, plus ou moins explicites mais aussi de conflits voir de violence. En tant qu’afrofeministe la question des conflits et de la violence est une question centrale lorsqu’on pense aux places et la sécurité des femmes Noires dans les mouvement noirs

Pour parler de la résolution de conflit, je reçois une compatriote diabolique haïtienne, Nathela Batraville

Nathalie est professeure adjointe en études féministes à l’Université Concordia. Ses travaux portent sur l’afroféminisme, l’abolition de la prison, les théories décoloniales et queers, et les productions culturelles de l’Atlantique noir

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Chargée de production : Douce Dibondo


La musique fait partie des éléments les plus forts et marqués identitairement des cultures Africaine et caribéennes. Que ce soit pour célébrer, pleurer, s’encourager ou lutter, il y a toujours une bande son.
Les mouvement panafricains et des indépendances ont fait la part belle aux artistes, mais quant est-il pour la révolution panafricaine du XXIe siècle qu’on attend et espère, aura-t-elle une B.O ?

Pour en parler je reçois Elom 20ce, un « cogneur de l’invisible ». togolais qui se définit comme un artiviste. Il est rappeur, designer, réalisateur et panafricain membre de la LP-Umoja

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Chargée de production : Douce Dibondo

Au programme de ce premier épisode : la perception du racisme et des mobilisations, avec un pays où beaucoup de Noir-es ou Arabes français-es s’en vont en espérant subir moins de racisme (surtout à l’embauche). Un pays qui se pense comme celui des bisounours et de la bienveillance.
Le Canada. Où devrais-je dire les Canada(s), tant la différence de types et modalités d’organisation est palpable entre le Quebec (francophone) et le reste du pays.

Je reçois Robyn Maynard (@policingblack) , depuis Toronto. Robyn est une militante et essayiste canadienne que j’ai rencontré en 2017 à Montreal. Son dernier livre « NOIRES SOUS SURVEILLANCE. ESCLAVAGE, RÉPRESSION ET VIOLENCE D’ÉTAT AU CANADA » a été plébiscité tant par les militant-es que par la critique.

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Montage Douce Dibondo

Le numéro d’Enquête exclusive consacré aux « Africains de Paris » a suscité de vives critiques de la part de noirs résidant en France. Nous sommes également agacés (quoique pas surpris) par cet énième documentaire qui a pour but d’analyser des immigrés ou enfants d’immigrés par le prisme de leur « intégration » réussie ou non (selon les critères de qui ?).

Nous nous méfions déjà de Bernard de la Villardière que sa réputation précède quant à son regard plein de mépris et de préjugés sur les populations issues de l’immigration vivant en banlieue.

En clair, nous n’attendions rien de bon de ce documentaire, et n’aurions certainement pas pris la peine de le critiquer en temps normal. Ce qui nous incite à prendre la parole, et nous inquiète, ce sont les critiques – du moins les plus entendues – formulées par certains noirs sur les réseaux sociaux.

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