En ce début d’hiver qui a commencé bien tard (pas merci le capitalisme) au programme ce mois-ci, un seul concept qui s’inscrit dans l’héritage de Fanon. Il est tiré du livre éponyme paru en 2020 aux éditions Liveright Publishing :
En ce mois d’octobre qui marque la commémoration de la mort de Jean-Jacques Dessalines (17 octobre 1806) et celle de Thomas Sankara (15 octobre 1987) on va s’intéresser à la fabrique de l’Histoire. Le concept d’aujourd’hui est tiré d’un livre de l’anthropologue haïtien Michel-Rolph Trouillot paru en 1995 aux éditions Beacon Press:
Michel-Rolph Trouillot Silencing The Post. Power And The Production of History
Ce mois-ci au programme deux concepts, inclusion prédatrice et citoyenneté/propriété sont tirés d’un livre paru 2019 aux éditions The University of North Carolina Press. Un livre qui traite des stratégies déployées par les secteurs bancaire et immobilier- soutenu par l’Etat- pour discriminer les personnes Noir-es.
Keeanga-Yamahtta Taylor Race for Profit: How Banks and the Real Estate Industry Undermined Black Homeownership
Bon retour de vacances, ou bonnes dernières semaines pour les aoûtiens. Comme on arrive à la fin de la saison des injonctions au “summer body”, ce mois-ci au programme deux concepts tirés du livre de Da’Shaun L. Harrison, paru 2021 aux éditions North Atlantic Books, qui fait le lien entre la négrophobie et la grossophobie:
Da’Shaun L. Harrison Belly of the Beast. The Politics of Anti-fatness as Anti-Blackness
C’est l’été, ou du moins la saison de la canicule. Nous avons chaque jour un rappel qu’il est plus que temps d’en finir avec le capitalisme. Ce mois-ci je vous parle de deux concepts tirés d’un livre paru en 2015 aux éditions University of Illinois Press:
Rashad Shabazz Spatializing Blackness: Architectures of Confinement and Black Masculinity in Chicago
C’est enfin le printemps, et pour moi la dernière ligne droite du semestre. Ce mois-ci les deux concepts sont tirés d’un livre paru en 2019 aux éditions UNC Press Books
Brandi Thompson Summers Black in Place. The Spatial Aesthetics of Race in a Post- Chocolate City
Pour cette newsletter est les suivantes, je choisis de traduire Blackness par fait-Noir. Lire par ici.
Si vous n’êtes pas encore abonné.e c’est le moment. Par ici
Soirée de lancement de mon second livre Et Maintenant le Pouvoir.Un Horizon Politique Afroféministe (editions cambourakis) J’étais en conversation avec Laura Nsafou , entrecoupé par des lectures d’extraits du livre par Marie-Julie Chalu.
Clap de fin pour Nwar Atlantic ! Au programme de ce tout dernier numéro du podcast, les féminismes sénégalais sont à l’honneur. “Laissez les femmes sénégalaises tranquilles”, c’était le theme d’un space twitter la semaine passé, mais le theme n’est pas nouveau. Les féministes sénégalaises sont sur le pied de guerre au Senegal mais aussi dans la diaspora. On connait l’oeuvre de Mariama Bâ, Fatou Sow ou Fatou Kine Camara, mais les luttes contemporaine des féministes sénégalaise sont pris en étau entre lutte du dedans et lutte du dehors. Aujourd’hui je reçois la sociologue et féministe sénégalaise Laïty Fary depuis Dakar.
Impliquée dans plusieurs groupes, Laïty Fary est membre fondatrice du collectif Jàma, qui a lancé #DeetDuWaaw#SiifNaDakk, une campagne de sensibilisation et d’identification des stratégies communautaires de lutte contre les violences sexuelles au Sénégal. Depuis avril 2021, elle est la responsable dun projet piloté par le laboratoire d’analyse des sociétés et pouvoirs/Afrique-Diasporas (LASPAD) de l’université Gaston Berger de Saint-Louis centré sur l’accueil des adolescentes victimes de violences sexistes et la prise en charge de leur santé sexuelle et reproductive ainsi que des droits connexe. Laity a un pied aussi au Canada, elle est impliqué dans le centre Simone de Beauvoir de l’Université Concordia et co-fondatrice de Kêr Nomade un collectif de féministes Noires de Montreal centré sur la santé mentale. Laïty Fary enseigne des cours sur les mouvements féministes et mouvements anti-coloniaux à l’Université Saint Paul. Et prévoit bientôt un cours genre et cinema à Dakar.
Cet épisode est dédié à bell hooks, dont l’oeuvre a assuré nos pas, lorsqu’ils étaient difficiles à faire.
Dans cet épisode Chrystel, Laurence, Tara et moi-même partagent avec vous, pourquoi nous sommes devenues militantes et militantes afroféministes en particulier.
🎵Jingle : nickylarsbeats Chargée de production : @muka.shine
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