Les réactions suscitées par la banderole attaquant la chanteuse peinent à expliquer les références racistes et les persistances de l’idéologie coloniale en France.
Face à l’offensive contre l’artiste Aya Nakamura – évoquée pour la cérémonie d’ouverture des JO de Paris – menée par la droite et l’extrême droite, une partie de la gauche et ceux et celles qui se réclament du centre-gauche nous offrent une fois de plus le spectacle de leur incapacité à nommer les choses, trop accrochés à un cadre idéologique qui n’a jamais été à la hauteur de la compréhension de la race comme générateur de la modernité et du contrat racial.