Il est extrêmement inquiétant que politiquement le devenir des femmes ne soit pas pris en compte, alors que l’accomplissement professionnel des hommes qui leur portent préjudice au sein des organisations est salué. Les trajectoires, potentiels et apports des femmes sont relégués à la sphère individuelle, tandis que ceux des hommes relèvent du bien commun. Dans le même ordre d’idées, les qualités et compétences que les femmes apporteraient à une organisation (si cette dernière favorisait leur implication et les protégeait) ne sont que vaguement considérées. Ce comportement discriminant entretient le patriarcat en s’assurant que les institutions et organisations restent des lieux où les hommes peuvent s’épanouir sereinement et devenir des membres historiques, des intellectuels indispensables alors que les femmes disparaissent et abandonnent leur place dans l’indifférence générale.